Matériel de rééducation

Améliorer la vie au quotidien, minimiser les douleurs ou incapacités, et rendre au corps toute sa mobilité : voilà la promesse ambitieuse de la rééducation. La physiothérapie, aussi appelée kinésithérapie, est le domaine médical qui permet d’améliorer l’usage de son corps, que ce soit dans le cadre d’un handicap, d’une condition physique, ou d’une blessure. Pour tendre vers ce but, la pratique fait donc appel à des soins ou à des exercices, nécessitant parfois un matériel de physiothérapie. La clef du succès tient dans la régularité !

Les nouveaux appareils de mesure médicale avec Biofeedback

Derrière le nom un peu obscur de biofeedback, ou rétrocontrôle biologique, en français, se cache en fait un concept simple, mais prometteur, du domaine de la rééducation : celui de mesurer les fonctions organiques. En d’autres termes, un appareil de biofeedback permet de visualiser en temps réel certaines fonctions du corps, pour reprendre le contrôle de son corps, pour mesurer des progrès, ou tout simplement pour avoir une meilleure idée de fonctions inconscientes ou invisibles du corps. Un des exemples les plus communs est tout simplement l’électrocardiogramme, qui permet de mesurer en temps réel la fréquence cardiaque. On a recours à la méthode du rétrocontrôle biologique dans quatre principaux domaines : la rééducation, l’activité sportive du quotidien, l’amélioration des performances dans le sport à haut niveau et les soins post-réanimation.

Ces appareils de mesure médicale peuvent être divers et variés. Par exemple, la plateforme de force est un appareil sur lequel se tenir debout, qui va mesurer l’équilibre et la distribution de la charge, et peut donc s’avérer très utile, notamment pour améliorer la posture et la symétrie. On peut aussi noter les dynamomètres, qui, grâce à un ressort, mesurent précisément la force. Aujourd’hui, de nombreux appareils de biofeedback sont connectés à une application mobile pour une utilisation encore plus facile. Certaines ont même un côté ludique, et permettent de jouer à des jeux ou de réaliser des objectifs sur l’application, tout en s’entraînant ou se rééduquant !

Les machines d’entraînement iso-inertielles en rééducation

La technologie iso-inertielle repose sur le fait que le mouvement s’articule en deux phases : une phase concentrique, c’est-à-dire la contraction du muscle, typiquement le mouvement lors duquel l’on va soulever un poids, et une phase excentrique, soit le relâchement du muscle. Au cours d’une séance de soulevé de poids, la phase concentrique va concentrer l’essentiel de l’effort. C’est à cette problématique que s’attaquent les machines d’entraînement iso-inertielles.

Il s’agit donc de fournir un effort constant tout le long du mouvement, aussi bien lors de la phase concentrique qu’excentrique. Pour cela, les machines iso-inertielles utilisent la force d’inertie : votre mouvement va faire tourner une roue, qui va renvoyer cette force en la transformant en résistance. L’intérêt, en plus d’une plus grande régularité dans le mouvement, est que la résistance que l’on reçoit est donc le reflet de la propre force que l’on a exercée. Les machines d’entraînement iso-inertielles sont donc particulièrement utiles pour la rééducation, puisqu’elles permettent au patient de ne pas forcer, et ne demandent pas plus d’efforts que ce qu’il est capable de fournir, réduisant donc le risque de blessure.

Les nouveaux appareils de rééducation vestibulaire, fonctionnelle et cognitive

Le système vestibulaire est un organe de l’oreille interne, qui travaille directement sur la notion d’équilibre et de perception des mouvements. C’est donc précisément aux problèmes d’équilibre ou aux vertiges, que la rééducation vestibulaire s’attaque. Ils peuvent survenir dans de nombreux cas, tels que le VPPB (vertiges positionnels paroxystiques bénins, dus au détachement des cristaux dans l’oreille interne), les crises d’angoisse, un sevrage, un déficit, ou simplement avec l’âge. De nombreux sports peuvent aussi causer des accidents endommageant directement le système vestibulaire, comme le parachutisme ou le VTT.

La rééducation fonctionnelle, quant à elle, a pour but, comme son nom l’indique, de permettre au corps de bien fonctionner. Elle vise donc les problèmes qui entravent à la mobilité du corps, : douleurs, perte d’amplitude, difficultés au mouvement… Il s’agit donc d’une section assez vaste de la physiothérapie, utilisant aussi bien des matériels de modération du flux sanguin que de rééducation respiratoire, ou même périnéale.… Enfin, la rééducation cognitive prend en charge les déficits des fonctions cognitives : langage, mémoire, apprentissage raisonnement, concentration…