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Tendinite de la cheville : comprendre, soigner et prévenir la douleur tendineuse

Publié le 19/02/2024 Temps de lecture: 9 minutes

Tendinite de la cheville : comprendre, soigner et prévenir la douleur tendineuse

Mise à jour : octobre 2025 — contenu actualisé par un masseur-kinésithérapeute DE.

La tendinite de la cheville, ou plus précisément la tendinopathie, est l’une des affections les plus courantes de cette articulation. Souvent liée à une sursollicitation ou à un appui inadapté, elle fait partie des principales causes de douleurs à la cheville.

Cette pathologie peut limiter la mobilité et devenir un véritable handicap au quotidien, parfois jusqu’à nécessiter le port d’une chevillère de maintien pour stabiliser et soulager l’articulation.

Découvrez comment reconnaître, comprendre et traiter efficacement la tendinite — ou tendinopathie — de la cheville, avec des conseils validés par des professionnels de santé.

Les symptômes d'une tendinite à la cheville

→ Comprendre la tendinopathie : plus qu’une inflammation

Longtemps décrite sous le nom de « tendinite », cette affection était considérée comme une simple inflammation du tendon. Les recherches récentes ont montré que cette phase inflammatoire est courte, souvent limitée aux premiers jours suivant la douleur.

Dans la majorité des cas, la douleur correspond à une tendinopathie : une altération progressive de la structure du tendon liée à une mauvaise adaptation à la charge.

C’est pourquoi le repos complet soulage temporairement mais ne permet pas une guérison durable. Le traitement de référence repose sur une reprise progressive du mouvement et des exercices de renforcement adaptés.

Source : Dean BJF et al. 2017. Lire l'étude

La tendinopathie survient lorsque le tendon est trop sollicité ou soumis à des mouvements répétés, sans temps de récupération suffisant.
Cette surcharge mécanique entraîne une altération progressive des fibres du tendon et une douleur qui s’installe petit à petit.

Contrairement à une entorse de la cheville, la tendinopathie n’est pas liée à un traumatisme.
Il n’y a généralement ni torsion, ni craquement, ni gonflement immédiat, mais une gêne qui apparaît progressivement, souvent après l’effort.
C’est cette évolution lente, sans événement déclencheur précis, qui distingue clairement la tendinopathie d’une lésion ligamentaire.

Les symptômes les plus caractéristiques :

  • Douleur à la mise en charge, souvent à l’effort mais parfois aussi après, voire au repos ;
  • Raideur matinale ou gêne au réveil, typique des tendinopathies chroniques ;
  • Gonflement ou rougeur locale, parfois associée à une sensation de chaleur ;
  • Douleur à la palpation, très localisée — souvent concentrée sur une zone de la taille d’une pièce de deux euros ;
  • Diminution de la mobilité ou gêne à la marche, pouvant entraîner une légère boiterie.

Les causes d'apparition possibles de la tendinite à la cheville

La tendinite, ou plutôt la tendinopathie, apparaît lorsqu’un tendon est sursollicité au-delà de sa capacité d’adaptation.
Elle est donc particulièrement fréquente chez les sportifs et les travailleurs exerçant une activité physique répétitive (1).

representation-des-tendons-de-la-cheville

Les principaux facteurs de risque

Plusieurs éléments peuvent favoriser l’apparition d’une tendinopathie de la cheville :

  • Une augmentation trop rapide de la charge d’entraînement, notamment les disciplines sollicitant fortement la cheville (course à pied, football, danse, trail, tennis…) ;
  • Une hyperlaxité articulaire ou une instabilité chronique de la cheville ;
  • Des chaussures inadaptées (talons hauts, semelles trop rigides, mauvaise pointure) ;
  • Un équipement inadapté, par exemple un ballon trop lourd ou des terrains trop durs ;
  • Le manque d’échauffement ou de mobilité avant l’effort ;
  • Le surpoids, qui augmente la charge mécanique sur les tendons ;
  • L’âge, avec une diminution naturelle de l’élasticité tendineuse ;
  • Certaines pathologies chroniques (diabète, troubles métaboliques, etc.) ;
❌ Pied plat, pied creux… une idée reçue à nuancer

Pendant longtemps, on a cru que la forme du pied – qu’il soit « plat », « creux » ou « pronateur » – favorisait les tendinopathies. Or, la littérature scientifique récente montre que cette relation est faiblement étayée. La posture statique du pied (pronation, supination, arche haute ou basse) n’est pas un facteur de risque majeur de tendinopathie lorsqu’on prend en compte la charge d’entraînement, la récupération ou la technique de course.

En réalité, ce n’est pas la forme du pied qui crée la douleur, mais la manière dont il est sollicité. La prévention repose avant tout sur une bonne gestion de la charge, un renforcement progressif et le port éventuel d’une chevillère adaptée lors des phases sensibles.

Sources : Tong JWK et al. (2013) Lire l’étude / Neal BS et al. (2014) Lire l’étude / Silva RS et al. (2022) Lire l’étude

Les différents types de tendinite à la cheville

Chaque tendon de la cheville peut être touché différemment selon sa fonction et la zone sollicitée. Sélectionnez ci-dessous la tendinopathie qui vous concerne :


Tendinite du tendon d’Achille

La tendinopathie du tendon d’Achille est la plus fréquente. Elle touche le tendon reliant les muscles du mollet (gastrocnémiens et soléaire) au calcanéum.

Elle se manifeste par une douleur à l’arrière du talon, notamment à la marche, à la course ou lors de la montée sur la pointe des pieds.
Selon la zone atteinte, la douleur peut être corporéale (au niveau du corps du tendon) ou insertionnelle (à son attache sur le talon).

→ Découvrez notre article : Tendinite du tendon d’Achille : symptômes et évolution.

representation-rupture-du-tendon-d'achille

 


Tendinite des fibulaires (ou péroniers)

Les tendons fibulaires, situés sur le bord externe de la cheville, jouent un rôle stabilisateur lors de la marche et des changements d’appuis. Une tendinopathie de ces tendons provoque une douleur latérale, souvent après des efforts répétés sur terrain instable. Elle est fréquente chez les coureurs de trail, footballeurs ou danseurs.


Tendinite du tibial postérieur

Le tendon du tibial postérieur, situé sur la face interne de la cheville, soutient la voûte plantaire et contribue à la stabilité du pied. Une atteinte se traduit par une douleur médiale et parfois un affaissement progressif du pied, rendant difficile la montée sur la pointe des pieds.


Tendinite du tibial antérieur

Le tendon du tibial antérieur se situe à l’avant de la cheville et permet la flexion du pied vers le haut (flexion dorsale). Une tendinopathie de ce tendon se manifeste par une douleur à l’avant de la cheville ou sur le dessus du pied.

Elle survient fréquemment lors d’efforts en descente (travail excentrique répété, typique du trail ou de la randonnée en pente) ou à cause d’un frottement mécanique provoqué par un laçage trop serré sur le cou-de-pied. Elle s’accompagne parfois d’une raideur matinale, d’une gêne à la marche rapide ou à la montée des escaliers.

Conseil Sport Orthèse : pour limiter les douleurs du tibial antérieur, privilégiez un laçage ajusté mais non compressif et variez vos terrains d’entraînement, en évitant les descentes prolongées lorsque la cheville est fatiguée.

 Découvrez notre article : Tendinite du tibial antérieur : symptômes et évolution.

Autres tendinopathies de la cheville

Plus rares, certaines tendinopathies concernent les extenseurs des orteils ou le long fléchisseur de l’hallux (tendon du gros orteil). Elles apparaissent souvent après un effort inhabituel ou prolongé, comme la randonnée en montagne ou la pratique intensive de la danse.

Ces tendinopathies provoquent une douleur localisée selon le tendon impliqué, associée à une gêne lors du déroulé du pas.

✅  À retenir

Chaque tendinopathie de la cheville possède sa localisation et son mécanisme propre, mais toutes partagent une origine commune : la surcharge mécanique.

Identifier précisément le tendon concerné permet d’adapter efficacement le traitement et la rééducation pour une reprise durable et sans douleur.

Traitement de la tendinopathie de la cheville : d’un protocole passif à une approche active

Le traitement de la tendinopathie de la cheville a considérablement évolué au fil du temps.
Pendant des décennies, les protocoles tels que GREC, RICE, PRICE ont constitué la base du traitement des lésions tendineuses et musculaires.
Tous reposaient sur le même principe : repos, glace, compression et élévation pour limiter la douleur et l’inflammation.

Si ces approches conservent leur intérêt en premiers secours (dans les toutes premières heures après une douleur aiguë avec une attelle de cryothérapie par exemple), elles ne favorisent pas toujours une guérison durable.

Les recherches récentes ont montré que le repos complet et l’usage systématique d’anti-inflammatoires peuvent, au contraire, ralentir la réparation tissulaire et fragiliser le tendon.


Le tournant PEACE & LOVE : un protocole moderne et actif 

Protocole PEACE & LOVE en français – prévention et traitement des blessures sportives

Depuis 2019, le protocole PEACE & LOVE (Dubois & Esculier, BJSM) s’est imposé comme la nouvelle référence internationale.

Il marque une rupture avec les anciennes méthodes en plaçant le patient au centre de sa récupération et en valorisant le mouvement progressif.

Le principe est simple :

  • Dans la phase PEACE, on protège le tendon, on évite les anti-inflammatoires, et on encourage une activité douce sans douleur.
  • La phase LOVE introduit ensuite une reprise graduelle de la charge, le renforcement musculaire et la proprioception, éléments essentiels à la guérison.

Cette approche moderne reflète l’évolution de la physiothérapie : passer d’un traitement passif à un traitement actif, où le tendon est stimulé progressivement pour redevenir plus fort.

Le mouvement, bien dosé, devient ainsi le meilleur médicament.


Le rôle clé de la rééducation active

Une fois la douleur stabilisée, la rééducation occupe une place centrale. L’objectif est de restaurer la tolérance mécanique du tendon grâce à des exercices de renforcement progressifs.

Deux méthodes ont largement fait leurs preuves :

  • Le protocole excentrique d’Alfredson (Alfredson et al. 1998) : il consiste à effectuer des descentes lentes du talon sur une marche, afin de stimuler la régénération du tendon d’Achille.
  • Le HSR (Heavy Slow Resistance) (Beyer et al. 2015) : un travail de résistance lente et contrôlée, combinant contraction excentrique et concentrique, qui renforce la structure du tendon et favorise la production de collagène.

Ces exercices sont aujourd’hui considérés comme le traitement de choix des tendinopathies chroniques.

Ils doivent être adaptés et encadrés par un kinésithérapeute selon la douleur et le type de tendon atteint.

Reprise de la marche et du sport après une tendinopathie de la cheville

La reprise de la marche et du sport après une tendinopathie de la cheville doit être progressive et guidée par les symptômes. Plutôt que de se baser sur un délai fixe, il est essentiel d’écouter la réponse du tendon à la charge.
Tant que la douleur reste inférieure à 3/10, la reprise de la marche est non seulement possible mais bénéfique.

Le tableau ci-dessous résume les différentes étapes et les recommandations pour une reprise sécurisée et durable

⚙️ ÉtapeObjectifRecommandations
Marche douce Favoriser la vascularisation sans douleur

Autorisée dès les premiers jours si douleur ≤ 3/10.
Marcher sur terrain plat, sans dénivelé ni accélération.
Adapter la durée selon les symptômes : progression au ressenti.


En cas d’inconfort, réduire la charge quelques jours avant de reprendre.
Le port d’une chevillère de maintien peut sécuriser les appuis au début.

Reprise progressive du sport Réhabituer le tendon à la charge

Commencer par des sports à faible impact : vélo, natation, elliptique.
Passer ensuite à des activités dynamiques (course, trail) une fois la douleur stable.
Maintenir la douleur ≤ 3/10 pendant et après l’effort.


Reprendre sous supervision d’un kinésithérapeute ou médecin du sport.
En cas de gêne post-effort, appliquer du froid local ou une attelle de cryothérapie.

Renforcement et proprioception Consolider la tolérance mécanique du tendon

Intégrer des exercices excentriques et de stabilité de cheville.
Privilégier un renforcement lent et contrôlé. Les séances doivent rester indolores et progressives.


Poursuivre ce travail même après disparition des symptômes pour limiter les récidives.

Quand consulter Vérifier une éventuelle complication

Si la douleur persiste au repos, consulter un professionnel de santé.
Une immobilisation temporaire (attelle ou botte) peut être indiquée dans certains cas aigus.


La reprise ne doit jamais aggraver la douleur le lendemain.

La prévention de la tendinopathie de la cheville

Prévenir une tendinopathie, c’est avant tout gérer la charge d’entraînement et favoriser l’adaptation progressive du tendon.

Plus que des étirements ou des “rotations de cheville”, la prévention repose sur une approche rationnelle : progression, équipement adapté et renforcement ciblé.

⚙️ FacteurObjectifRecommandations
Gestion de la charge d'entraînement Éviter la surcharge mécanique du tendon

Augmenter le volume ou l’intensité progressivement (≤10 %/semaine).

Utiliser un outil de suivi comme la QSM de la Clinique du Coureur.

Chaussures et équipement Limiter les frottements et contraintes locales

Choisir un chaussant adapté, ni trop serré ni trop rigide.
Vérifier le laçage et renouveler les chaussures usées.

En phase sensible, une chevillère fine peut aider à stabiliser la cheville.

Renforcement et proprioception Améliorer la tolérance mécanique et la stabilité

Intégrer des exercices excentriques pour les mollets.
Travailler l’équilibre unipodal et la stabilité sur surfaces instables.

Poursuivre ces exercices en prévention, même sans douleur.

Écoute du corps et récupération Prévenir la chronicisation

Respecter les signaux douloureux : douleur < 3/10 à l’effort.
Varier les sollicitations, alterner les types d’effort.

En cas de gêne persistante, consulter un professionnel de santé.

En résumé : comprendre, soigner et prévenir la tendinopathie de la cheville

La tendinopathie de la cheville est courante chez les sportifs et les actifs.
Elle ne résulte pas d’une simple inflammation, mais d’un déséquilibre entre charge et récupération.
Le traitement repose sur une reprise progressive du mouvement, un renforcement ciblé et une écoute attentive de la douleur.

La marche, bien dosée, reste bénéfique, tout comme une reprise sportive graduelle, guidée par la tolérance du tendon.

L'application de froid, le port d’une chevillère et les exercices excentriques favorisent la guérison et la stabilité articulaire.

★ Conseil Sport Orthèse

Un tendon ne se renforce pas au repos, mais par une charge progressive et maîtrisée.
Si la douleur reste sous 3/10 et ne s’aggrave pas le lendemain, la progression est bonne.

Suivez votre évolution avec la QSM (Quantification de la Sollicitation Mécanique) de la Clinique du Coureur, pour ajuster vos charges d’entraînement.

Après l’effort, privilégiez la cryothérapie ou une chevillère adaptée pour favoriser la récupération et stabiliser la cheville.

→ Une reprise progressive, guidée par vos symptômes, reste la clé d’une guérison durable et d’une cheville solide.

Sources scientifiques

  1. Khan K.M., Cook J.L., Kannus P., Maffulli N., Bonar S.F. Time to abandon the “tendinitis” myth. BMJ. 2002;324(7338):626–627. https://www.bmj.com/content/324/7338/626
  2. Cook J.L., Purdam C.R. Is tendon pathology a continuum? A pathology model to explain the clinical presentation of load-induced tendinopathy. Br J Sports Med. 2009;43(6):409–416. https://bjsm.bmj.com/content/43/6/409
  3. Dean B.J.F., Lostis E., Oakley T., Rombach I., Morrey M., Carr A.J. The risks and benefits of glucocorticoid treatment for tendinopathy: A systematic review of the literature. Semin Arthritis Rheum. 2017;47(6):727–736. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28619548/
  4. Tong J.W.K., Kong P.W. Association between foot type and lower extremity injuries: Systematic review and meta-analysis. J Orthop Sports Phys Ther. 2013;43(10):700–714. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23756327/
  5. Neal B.S., Griffiths I.B., Dowling G.J., Murley G.S., Munteanu S.E., Franettovich Smith M.M., Collins N.J., Barton C.J. Foot posture as a risk factor for lower limb overuse injury: A systematic review and meta-analysis. J Foot Ankle Res. 2014;7(1):55.  https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25558288/
  6. Silva R.S., et al. Foot type and running injuries: A systematic review. J Sport Rehabil. 2022;31(3):305–315. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33862272/
  7. Dubois B., Esculier J.-F. Soft-tissue injuries simply need PEACE & LOVE. Br J Sports Med. 2019;54(2):72–73. https://bjsm.bmj.com/content/54/2/72.full.pdf
  8. Bleakley C.M., Glasgow P., MacAuley D.C. PRICE needs updating, should we call the POLICE? Br J Sports Med. 2012;46(4):220–221.  https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21903616/
  9. Alfredson H., Pietilä T., Jonsson P., Lorentzon R. Heavy-load eccentric calf muscle training for the treatment of chronic Achilles tendinosis. Am J Sports Med. 1998;26(3):360–366.    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/9617396/
  10. Beyer R., Kongsgaard M., Hougs Kjær B., Øhlenschlæger T., Kjær M., Magnusson S.P. Heavy slow resistance versus eccentric training as treatment for Achilles tendinopathy: A randomized controlled trial. Am J Sports Med. 2015;43(7):1704–1711.  https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26018970/
  11. Malliaras P., Barton C.J., Reeves N.D., Langberg H. Achilles and patellar tendinopathy loading programmes: A systematic review comparing clinical outcomes and identifying potential mechanisms for effectiveness. Sports Med. 2013;43(4):267–286. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23494258/
  12. Silbernagel K.G., Thomeé R., Thomeé P., Karlsson J. Eccentric overload training for patients with chronic Achilles tendinopathy: A randomized controlled study with reliability testing of the evaluation methods. Scand J Med Sci Sports. 2001;11(4):197–206.  https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11476424/
  13. Gabbett T.J. The training–injury prevention paradox: Should athletes be training smarter and harder? Br J Sports Med. 2016;50(5):273–280.  https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26758673/
  14. Clinique du Coureur. Quantification de la sollicitation mécanique (QSM).  https://lacliniqueducoureur.com/quantification-du-stress-mecanique/
  15. Clinique du Coureur. Prévention et prise en charge des tendinopathies d’Achille et péri-articulaires. https://lacliniqueducoureur.com/coureurs/je-suis-blesse/blessure-a-la-jambe/pathologies/tendinopathie-achileenne-tendinite-d-achille/tendinopathie-achileenne-tendinite-d-achille/
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Olivia Sori
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Equipe rédactionnelle Sport-Orthèse
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